"Nous ne pouvons pas continuer à vivre sous ce régime agressif d'apartheid. Cette occupation doit prendre fin. Nous avons besoin de l'indépendance de notre Etat avec Jérusalem-Est comme capitale, où nous pouvons vivre dans la dignité et la liberté", a souligné le diplomate, qui a un rang de ministre.A peine ouvert quelques heures, le point de passage de Kerem Shalom a été refermé mardi par Israël après des tirs d'obus palestiniens, faisant faire demi-tour aux camions d'aide internationale chargés de vivres, de médicaments et d'essence à destination de Gaza.Selon l'ONU, Israël a justifié cette fermeture en invoquant un problème de sécurité.Alors que le Conseil de sécurité tenait simultanément à huis clos sa quatrième réunion d'urgence sur le conflit israélo-palestinien depuis huit jours, Riyad Mansour a aussi jugé "honteux" que le Conseil n'ait toujours pas exprimé "de position unifiée appelant à la fin de cette agression" commise selon lui par Israël."Nous sommes déçus de voir le Conseil de sécurité incapable de se prononcer sur la situation grave et préoccupante sur le terrain", a aussi dit l'ambassadeur algérien auprès de l'ONU, Sofiane Mimouni, président du groupe arabe aux Nations unies, lors de la même conférence de presse.Depuis huit jours, les Etats-Unis ont rejeté trois propositions de déclarations formulées par la Chine, la Norvège et la Tunisie, les estimant "contre-productives" à l'égard des efforts de médiation qu'ils mènent en coulisses.Les deux diplomates palestinien et algérien ont enfin indiqué qu'une dizaine de ministres étaient attendus jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU pour sa session spéciale en personne sur le conflit au Proche-Orient. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'exprimera au début de la séance, ont-ils précisé.
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