"Nous avons décrété trois jours de deuil national (...), au niveau sécuritaire nous allons renforcer le dispositif" en augmentant notamment le nombre de soldats sur le terrain "pour avoir une plus grande saturation de la zone", a affirmé par téléphone le ministre à l'issue d'un conseil national de sécurité exceptionnel, dirigé par le chef de l'Etat Mahamadou Issoufou."Il faut éviter les incursions. Il s'agit de créer une sorte de cordon sécuritaire mais l'une des difficultés c'est que côté malien c'est le vide", a-t-il poursuivi.Il a aussi promis des "mesures d'accompagnement" avec des dons de nourriture aux populations touchées par l'attaque, la plus meurtrière commise par des jihadistes contre des civils au Sahel.Le gouvernement va en outre "organiser des forums" avec des leaders "communautaires et religieux" pour "prévenir les risques de conflits intracommunautaires", a-t-il ajouté."Dans cette zone de chapelet de villages multi-ethniques, ces incursions peuvent déboucher sur des conflits intracommunautaires. Il faut sensibiliser", a dit le ministre. "J'étais là-bas hier (dimanche) avec le Premier ministre. C'est dur, on a vu les tombes, les familles des victimes. Il faut contenir (la colère) pour éviter les dérapages. Certains demandent des armes", a souligné M. Alhada. Les jihadistes sont venus à bord d'une "centaine de motos" samedi dans la matinée dans les villages de Tchoma Bangou et Zaroumadereye, selon le maire de la commune rurale de Tondikiwindi qui les administre, Almou Hassane.L'attaque samedi au Niger, pris en tenaille entre les attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram et celles des nébuleuses sahéliennes affiliées à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique, est la plus meurtrière commise par des jihadistes contre des civils au Sahel, selon l'ONG ACLED qui répertorie les attaques dans la région.
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