Concrètement, le chimiste BASF, le fabricant d'automobiles BMW et le géant de l'électronique Samsung, avec sa société soeur Samsung SDI, fabricant de batteries pour voitures électriques, ont mandaté une société allemande dans la coopération internationale (GIZ) afin de tester durant trois ans les conditions de vie et de travail dans et autour d'une petite mine de cobalt dans la province de Lualaba, près de son chef-lieu de Kolwezi. Ils précisent qu'ils ne seront pas les exploitants de la mine. "La durabilité est un aspect important de notre stratégie d'entreprise", a affirmé Andreas Wendt, membre du directoire de BMW, en charge des approvisionnements, cité dans un communiqué.Le cobalt est un métal rare, autrefois utilisé comme pigment bleu, qui est crucial pour la fabrication des batteries de téléphones portables et des véhicules électriques.La République Démocratique du Congo en est le plus gros producteur, fournissant 72% de la production mondiale en 2018, selon le rapport annuel des analystes de Darton Commodities, spécialiste des échanges de cobalt.Mais cela ne va pas sans incidents à répétition. Précisément près de Kolwezi, des dizaines de personnes sont mortes fin juin dans l'effondrement d'une galerie sur le site minier de KCC, une filiale du géant suisse du négoce de matières premières Glencore. Cela avait amené quelques jours plus tard la Suisse, les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux à demander à la République démocratique du Congo de respecter les droits des mineurs artisanaux dans le Katanga riche en cobalt et cuivre.L'Église catholique a elle proposé mi-août la création d'un fonds de développement communautaire pour la gestion des revenus issus de l'exploitation des minerais en République démocratique du Congo, au profit des populations riveraines.jpl/ylf/lth
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