"Le bilan est de sept gendarmes et de six civils" tués a déclaré à la presse le gouverneur de la région du Centre - Nord, Casimir Seguéda, après avoir rendu visite aux blessés pris en charge au centre hospitalier régional de Kaya."Six autres gendarmes sont portés disparus", a-t-il souligné.Dimanche, le gouvernement avait annoncé un bilan provisoire de "10 morts (5 civils, 5 gendarmes)". "Nous déplorons malheureusement 13 victimes dont 7 gendarmes et 6 civils et plus d'une quarantaine de blessés reçus au CMA (centre médical avec antenne chirurgicale) de Barsalogho et 7 blessés graves évacués au CHR (Centre hospitalier régional) de Kaya", a indiqué le maire de Barsalogho, Abdoulaye Pafadnam, confirmant le nouveau bilan. Selon M. Pafadnam, "l'attaque a eu lieu dans la localité de Bilbalogo, aux environs de 16h. Cette attaque s'ajoute à deux autres massacres vendredi et samedi pour un total d'au moins 53 victimes.L'attaque samedi du marché de Kompienbiga dans l'Est a fait 25 morts selon le bilan provisoire officiel et une trentaine selon des habitants alors que l'attaque d'un convoi de commerçants vendredi dans le Nord a fait 15 morts. L'Est et Nord du Burkina Faso sont les régions les plus touchées du pays par les exactions jihadistes qui ont fait près de 1.000 morts et 860.000 déplacés depuis cinq ans.Sous-équipées et mal entraînées, les forces de l'ordre du Burkina Faso, pays pauvre d'Afrique de l'ouest, n'arrivent pas à enrayer la spirale de violences jihadistes, malgré l'aide de forces étrangères, notamment de la France, présente dans le Sahel avec 5.100 hommes dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane.Les violences jihadistes, mêlées à des conflits intercommunautaires, qui touchent le centre du Sahel, ont fait au total 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, selon l'ONU.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous