Le Secrétaire général est gravement préoccupé par les derniers développements au Burundi, en particulier les violentes confrontations qui ont opposé, la semaine dernière, la police et des membres des partis de l'opposition. Tant le Gouvernement que les partis politiques doivent faire preuve de retenue et s'abstenir de toute action qui pourrait exacerber les tensions.
Le Secrétaire général déplore la multiplication des restrictions aux libertés d'expression, d'association et de réunion, en particulier le fait que la police et la ligue de la jeunesse du parti au pouvoir aient interdit et perturbé des réunions de l'opposition. Le respect de ces libertés et d'autres droits de l'homme est une condition préalable à la tenue, en 2015, d'élections libres et justes. Le Burundi ne peut se permettre de manquer cette occasion de consolider ses acquis démocratiques.
Le Secrétaire général encourage les autorités burundaises, les dirigeants politiques et les représentants de la société civile à �?uvrer ensemble pour désamorcer les tensions. Les Nations Unies sont prêtes à offrir leurs bons offices, à cet égard.
Le Secrétaire général réitère son appel au Gouvernement du Burundi et aux partis politiques pour qu'ils lancent une campagne contre la violence politique avant les élections et règlent leurs différends pacifiquement par le dialogue, conformément à la feuille de route adoptée au mois de mars de l'année dernière et au consensus consacré dans les Accords d'Arusha.
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