La plus haute juridiction du pays a annoncé que le scrutin devait être organisé à nouveau "dans la circonscription du Lebialem", l'un des points chauds des affrontements entre l'armée et les rebelles sécessionnistes dans la région du Sud-Ouest, et "dans 10 circonscriptions du Nord-Ouest", la seconde des régions anglophones qui est la plus touchée par ce conflit, selon la CRTV.
Les combats entre militaires et groupes armés indépendantistes anglophones, mais aussi les exactions et crimes commis par les deux camps selon les ONG internationales, ont fait plus de 3.000 morts en trois ans dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, où vit l'essentiel de la minorité anglophone camerounaise.Là, les séparatistes armés avaient appelé les gens à ne pas aller voter le 9 février pour les législatives et les municipales et menacé ceux qui le feraient.
Le scrutin s'est déroulé dans le calme dans tout le pays à l'exception d'un incident dans le Nord-Ouest.L'un des deux principaux partis de l'opposition à Paul Biya, inamovible président depuis 37 ans, avait appelé au boycott.La participation a été "faible" dans tout le pays, selon l'Union africaine, mais tout particulièrement dans les zones anglophones.
Ni les résultats officiels, ni le taux de participation n'ont été rendus publics à ce jour.
La date du nouveau scrutin dans les circonscriptions où le Conseil constitutionnel a annulé le vote n'a pas été rendue publique, pas plus que les raisons de sa décision.
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