Les entreprises publiques centrafricaines ont été placées sous la direction d'un conseil spécial de surveillance et de redressement (CSSREOP) après la dissolution de leurs conseils d'administration, selon des décrets présidentiels diffusé lundi à la radio nationale.
"Il est créé un Conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics (CSSREOP) en République Centrafricaine", afin "d'assurer la surveillance et le redressement de ces organismes", annonce le décret, précisant que le conseil sera dirigé par le président centrafricain François Bozizé.
Selon un autre décret présidentiel lu lundi à la radio nationale, "sont dissout tous les conseils d'administration des entreprises et offices publics (...) les pouvoirs et conseils d'administration de ceux-ci sont désormais exercés par le CSSREOP".
Sont concernées, neuf sociétés d'Etat, huit offices publics, huit agences et quatre fonds.
La présidence centrafricaine a annoncé à la fin du mois dernier des mesures afin de "sécuriser les recettes de l'Etat et améliorer la maîtrise des dépenses publiques", à partir du 1er janvier 2012.
Le président Bozizé avait annoncé au mois de septembre devant l'Assemblée nationale vouloir prendre "toutes les mesures" pour mettre "hors d'état de nuire" les auteurs de malversations financières.
La Centrafrique est classée 154e, sur 182 pays, dans le dernier indice de perception de la corruption (2011) de l'organisation Transparency international.
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