"Nous ne sommes qu'au début de cette pandémie", a prévenu le chef de l'Etat Félix Tshisekedi en annonçant la suspension "jusqu'à nouvel ordre dès vendredi de tous les vols en provenance des pays à risque et des pays de transit".
La plupart des 14 cas diagnostiqués à Kinshasa depuis le 10 mars sont venus ou ont transité par Paris.
La RDC a cependant annoncé mercredi matin une première contamination "autochtone" (sur le sol congolais), une infirmière dans un service d'urgence.
Le président a également annoncé des mesures préventives qui devraient paralyser la vie sociale d'un vaste pays d'au moins 80 millions d'habitants, très festif et très pieux: "fermeture des écoles et des universités à compter de jeudi pour quatre semaines", "interdire jusqu'à nouvel ordre l'ouverture des discothèques, bars, cafés, terrasses et restaurants", "suspendre tous les cultes pour quatre semaines à partir de jeudi", "interdire les deuils"...
Il faut éviter "que la maladie ne sorte de Kinshasa", a déclaré à l'AFP le professeur Jean-Jacques Muyembe, promu responsable de la riposte anti-coronavirus, après avoir coordonné la lutte contre l'épidémie Ebola dont la fin devrait être proclamée le 12 avril.
Dans le pays voisins, deux nouveaux cas, soit trois au total, ont été annoncés en République du Congo mercredi à Brazzaville par le Premier ministre, "tous deux en provenance de Paris".
Brazzaville a aussi annoncé une suspension à partir de jeudi "de tous les vols en provenance des pays à haut risque".
Brazzaville a aussi ordonné la "fermeture des lieux de culte", des établissements scolaires ou encore des boîtes de nuit.
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