Ça y est, les portes de la CEI se sont refermées à l'instant. Un responsable de la CEI a indique que tous ceux qui sont déjà rentrés au sein de la CEI verront leur dossier traités C'est dire que les agents de la CEI devraient travailler jusqu'à très tard ce vendredi soir, voire jusqu'au samedi matin. Car le siège de la CEI est plein d'impétrants, de superviseurs et d'autres responsables de partis.
Georges Armand Ouégnin, président de EDS, la plateforme de Laurent Gbagbo et Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP ont été aperçus côte à côte. Les deux hommes se sont salués dans une ambiance bon enfant tout en se taquinant devant une pléthore de journalistes.
#CIV : À gauche, Georges Armand Ouégnin, président de EDS, plateforme politique de Laurent Gbagbo. À droite, Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP - les deux personnalités se sont saluées et taquinées sur les législatives. pic.twitter.com/mOG58TmNDp
— Africa Radio (@africaradioOFF) January 22, 2021
Le RHDP a commencé à déposer ses dossiers depuis hier jeudi et les a complétés aujourd'hui. Quant au PDCI d'Henri Konan Bédié et EDS - mené par Le FPI de Laurent Gbagbo - c'est ce vendredi qu'ils sont venus remplir les formalités, les deux partis ayant décidé d'aller en rang serré.
Il y a également beaucoup d'indépendants dont la plupart sont issus des grands partis qui ne les ont pas retenus. Le choix des candidats a été très difficile et cela a engendré des frustrations qui ont conduit certains à aller compétir contre leur propre parti.
Incertitude sur le respect du quota de 30% de femmes aux législatives
La nouvelle adoptée en 2019 fait obligation aux partis et groupements politiques de respecter au moins 30% de candidature féminine dans les listes qu'ils présentent aux élections locales.
À la question de savoir si la coalition du PDCI et d'EDS avait respecté cette disposition législative, Georges Armand Ouégnin répond que "c'est parce que nous avons respecté cela que nous sommes ici ce soir." Un responsables du RHDP nous rassuré de la même chose. Mais aucun parti n'a voulu donné de détails. En revanche, au FPI de Pascal Affi N'Guessan, l'on reconnaît la difficulté du parti à respecter le quota.
On en saura davantage lorsque la CEI va rendre publique les listes. Et les partis qui n'auront pas respecté la loi devraient voir normalement infliger des sanctions. En réalité le respect du quota a été un vrai casse-tête pour les partis et groupements politiques qui n'y étaient pas suffisamment préparés. Certains ont même souhaité que la loi ne soit pas appliquée cette année dans toute sa rigueur - demandant une sorte de dérogation.
Mais pour Fanta Doumbia, présidente du comité de coordination pour la participation politique de femmes en Côte d'Ivoire, cela n'est pas acceptable...
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