Le procès de dix personnes, la plupart des militaires ivoiriens, accusés d'enlèvement et d'assassinats de quatre hommes, dont deux Français en 2011 en pleine crise post-électorale, à peine ouvert mardi à Abidjan, a été reporté au 21 février.
"La Cour après en avoir délibéré (...) décide de renvoyer cette affaire au 21 février" a déclaré son président, le juge Mourlaye Cisseko, évoquant "des difficultés sérieuses".
M. Cisseko a fait état de l'absence de cinq accusés sur dix "pour des raison matérielles, ces personnes ne sont pas assistées par des avocats".
Le procès avait débuté avec plus de trois heures de retard au palais de justice de Yopougon, un quartier d'Abidjan.Les avocats français des familles des victimes, les bâtonniers Pierre Olivier Sur et Clémence Witt, étaient présents.
Le directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, Yves Lambelin, directeur général de Sifca, plus grand groupe agro-industriel ivoirien et figure du patronat local, son assistant béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca, avaient été enlevés par un commando militaire le 4 avril 2011 dans Abidjan pendant les combats.Ils avaient été torturés et tués, selon le nouveau gouvernement.
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