Dans son compte-rendu, le Conseil des ministres tenu vendredi à Kinshasa rapporte "une légère hausse de cas de contamination due notamment à l'exposition aux variants étrangers, à l'absence d'immunité collective vaccinale et au relâchement sur l'observance des gestes barrières"."De manière globale, il a été noté au cours de ces quatre dernières semaines une évolution en dents de scie imprévisible", explique ce document.Au 19 mai, les chiffres officiels font état de 30.756 cas confirmés, pour 779 décès. Avec plus de 21.000 cas, la capitale Kinshasa est le principal foyer de l'épidémie, avec comme épicentre la commune de la Gombe, le riche centre-ville où sont concentrées les institutions, le monde des affaires, et où vivent Congolais aisés et étrangers.Vu ces "facteurs d'aggravation", le ministre de la Santé Jean-Jacques Mbungani a appelé la population à "renforcer sa vigilance".Au 30e jour de la campagne de vaccination, gratuite et accessible à tous les adultes, 14.310 personnes ont été vaccinées. De nombreux Congolais restent cependant méfiants ou hostiles au vaccin, du fait notamment des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux, a-t-on constaté à Kinshasa.Le gouvernement va "renforcer la communication sur la campagne pour vacciner le plus de gens possible", promet le Conseil des ministres.Pour des raisons de délai de péremption, la RDC avait dû céder à ses voisins 1,3 millions de doses, sur les 1,7 reçues via le système Covax de l'ONU, conséquence du retard pris par la campagne congolaise.Malgré la rétrocession de ces doses au système Covax, "le pays dispose de 384.000 doses en stock et 50.000 doses reçues du gouvernement indien", selon le gouvernement.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.