"La défense estime que, sur le principe, il ne peut être imposé de restrictions à la liberté d'une personne acquittée", a déclaré Dov Jacobs, un des membres de l'équipe de défense de M. Gbagbo, lors d'audiences à la CPI.Après leur acquittement, M. Gbagbo et l'ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens Charles Blé Goudé avaient été libérés sous conditions, dont l'obligation de résider dans un Etat membre de la Cour disposé à les accueillir en attendant le procès en appel.Laurent Gbagbo, qui vit désormais en Belgique, a été reconnu non coupable de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire. Il a été maintenu en détention à La Haye pendant plus de sept ans dans l'attente d'un verdict des juges dans l'affaire.Une personne acquittée "doit pouvoir exercer l'intégralité de ses droits, y compris ses droits civiles et politiques", a estimé devant la Cour M. Jacobs."La seule issue logique est d'abandonner toutes les conditions restrictives de liberté", a-t-il martelé.La CPI, qui tient des audiences sur l'affaire jusque vendredi, n'a pas indiqué la date à laquelle les juges rendront leur décision. M. Blé Goudé - qui réside à La Haye - a par ailleurs été condamné fin décembre par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour des crimes commis dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011.
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