L'accident du vol 610 de Lion Air, survenu le 29 octobre 2018, avait entraîné la mort de 189 personnes tandis que les 157 passagers et membres d'équipage d'Ethiopian ont péri.Dans les deux accidents le système anti-décrochage MCAS, conçu spécialement pour le 737 MAX, a été mis en cause par les enquêtes préliminaires.Au lieu d'ordonner l'immobilisation au sol du MAX après l'accident de Lion Air, l'agence fédérale de l'aviation (FAA) avait choisi d'émettre, le 7 novembre dernier, une consigne de navigabilité rappelant aux pilotes les procédures d'urgence.Elle avait également demandé à Boeing de fournir un correctif sur lequel travaillait l'avionneur au moment de l'accident d'Ethiopian cinq mois plus tard. "Les décisions de laisser ces avions continuer à voler sont la clé", affirme mardi Robert Clifford, dont le cabinet d'avocats basé à Chicago représente des familles de victimes d'Ethiopian Airlines."Boeing doit fournir les documents liés à la conception et au développement du 737 MAX, particulièrement sur ce qu'il savait après l'accident de Lion Air du 29 octobre en mer de Java et sur celui d'Ethiopian le 10 mars cinq mois plus tard", demande le conseil, dans un communiqué.Il a formulé la demande lors d'une audition devant un juge de Chicago, Jorge Alonso, qui a, selon M. Clifford, ordonné la création d'un comité chargé de travailler avec Boeing. Une audience est prévue le 28 octobre, suivie d'une autre le 21 novembre.La FAA a indiqué ne pas commenter des demandes judiciaires, tandis que Boeing n'a pas répondu dans l'immédiat.Boeing fait face à 97 plaintes, les victimes étant des ressortissants de plus d'une trentaine de pays.
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