Deux policiers égyptiens ont été tués lorsqu'une bombe a explosé dans le wagon d'un train au nord (bien : au nord) du Caire mercredi, ont annoncé des responsables de la police.
Les policiers procédaient à une inspection de l'engin de fabrication artisanale après que le train se soit arrêté dans une gare proche de la capitale lorsque la bombe a explosé, a-t-on ajouté de même source.
Huit autres personnes ont été blessées par l'explosion, selon la télévision d'Etat.
Des dizaines de policiers et soldats ont trouvé la mort dans d'autres attentats depuis que l'armée égyptienne a renversé le président islamiste Mohamed Morsi l'année dernière, et lancé une répression sanglante contre ses partisans.
La plupart des attaques contre les forces de l'ordre ont eu lieu dans la péninsule du Sinaï, ou plus de trente soldats ont été tués dans une attaque le mois dernier.
Mais elles ont également visé des commissariats et des points de contrôle dans la capitale et dans le delta du Nil.
Le 22 octobre, une bombe a blessé neuf personnes, dont un haut responsable de la police, devant l'université du Caire.
Cette action a été revendiquée par Ajnad Misr, un groupe ayant déjà tué plusieurs policiers dans des attentats à la bombe au Caire.Il a indiqué dans un communiqué qu'il voulait ainsi répondre à la répression d'étudiants protestataires.
Au moins 15.000 islamistes ont été arrêtés pour participation ou sont soupçonnés de participation à des actions violentes depuis le renversement du président Morsi.
Les autorités ont attribué la responsabilité des violences au Mouvement des Frères musulmans, désormais interdit, bien que celui-ci assure être attaché à des actions non-violentes.
Les attentats les plus sanglants ont été commis par une groupe basé dans le Sinaï, Ansar Beit al-Maqdis.
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