Les négociations de paix entre le gouvernement Soudan et les rebelles du Kordofan-Sud ont été ajournées mardi, cinq jours seulement après leur ouverture, et ne devraient reprendre qu'à la fin du mois, a annoncé le médiateur de l'Union africaine.
"Nous devons ajourner les négociations actuelles, pour offrir la possibilité aux deux parties de réfléchir à leurs principes fondamentaux", a annoncé Thabo Mbeki, l'ancien président sud-africain.
Les pourparlers entre Khartoum et les rebelles du SPLM-N, branche nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (ex-rébellion sudiste), visent à mettre fin à trois ans de conflit dans les régions méridionales du Kordofan-Sud et du Nil-Bleu, conflit qui touche plus d'un million de civils.
M. Mbeki a annoncé que les parties devraient évaluer des "propositions" élaborées par les médiateurs, mais ne les a pas élaborées.
"Nous devrions nous réunir à nouveau dans les dix prochains jours" a-t-il ajouté, dans un hôtel d'Addis Abeba où les négociations ont débuté mercredi.
Les deux camps ne sont pas parvenus à se retrouver ensemble lors des derniers tours de table (pour la première fois depuis presqu'un an) et se sont mutuellement accusés de nuire aux négociations.
Le chef des rebelles a décrit lundi à l'AFP des pourparlers "bloqués" et a accusé Khartoum de vouloir continuer le conflit.
Le gouvernement soudanais a démenti qu'il y ait un différend, et a, au contraire, appelé de ses v�?ux une reprise rapide du processus de paix.
L'ONU, de son côté, a appelé à un cessez-le-feu rapide, et a demandé aux deux pays d'autoriser l'accès de l'aide humanitaire.
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