Thomas Cook, qui avait réduit la voilure en Tunisie après les attentats meurtriers en 2015 contre des touristes, était revenu en force dans le pays en 2018 et 2019, organisant le séjour de 100.000 touristes environ cette année, principalement britanniques, selon le ministère.
La Tunisie table sur un total de neuf millions de visiteurs en 2019.
Une cellule de crise a été activée dimanche, afin de répondre aux inquiétudes des voyageurs et des hôtels.
Des touristes se sont déjà vu réclamer le paiement de factures non acquittées par le voyagiste ce week-end, entraînant des tensions, notamment dans un hôtel de Hammamet.
"Pour les vacances, j'ai déjà payé 2.210 livres (2.500 euros) ! Mais ils veulent plus que ce que j'ai déjà payé.Moi j'ai dit que je n'étais pas responsable," a déclaré à l'AFP Patricia, une touriste britannique.
"Selon un document officiel de l'ambassade de Grande-Bretagne en Tunisie, nous avons actuellement 4.500 touristes anglais dans leurs hôtels, qui vont terminer normalement leur séjour, et le rapatriement va se faire à la charge du gouvernement anglais", a assuré lundi le ministre du Tourisme René Trabelsi sur la radio Mosaïque FM.
Le voyagiste anglais devait payer début octobre ses factures aux hôteliers tunisiens pour la saison estivale, conformément aux contrats.
Selon la presse tunisienne, l'ardoise se monterait à quelque 60 millions d'euros.
Le ministère de Tourisme tunisien a indiqué avoir été informé qu'une caisse de compensation britannique devrait prendre en charge ces montants dans les 40 jours après l'échéance des factures.
Le pionnier des voyagistes, le Britannique Thomas Cook, a brutalement fait faillite lundi, contraignant les autorités à lancer immédiatement un rapatriement hors normes de ses quelque 600.000 clients en vacances dans le monde.
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