Samuel Ofosu-Ampofo, chef du Congrès national démocratique (NDC), fut député et ministre.Son arrestation est intervenue deux semaines après l'enlèvement de deux étudiantes canadiennes, dont on est toujours sans nouvelles."Le service des enquêtes criminelles enquête sur différents enlèvements (...) dans lesquels, selon du renseignement crédible et utilisable, M. Samuel Ofosu-Ampofo (...) est un suspect", a indiqué un communiqué de la police, sans plus de détails.Les deux étudiantes, âgées de 19 et 20 ans, de l'Université technique de Kumasi, à environ 250 kilomètres au nord de la capitale, Accra, ont été kidnappées le 4 juin au soir en sortant d'un taxi devant le Kumasi Royal Golf Club. Une troisième jeune femme, qui se trouvait dans le véhicule n'a pas eu le temps de sortir, lorsque ses deux camarades ont été enlevées. La police a précisé qu'elles étaient des volontaires travaillant pour Youth Challenge International, une ONG d'entraide canadienne.Plusieurs kidnappings contre rançon ont eu lieu ces derniers mois dans le pays, "un phénomène qui touche nos frères nigérians, mais que nous ne connaissions pas avant", avait regretté fin avril le président Nana Akufo-Addo. En avril, un diplomate estonien avait été enlevé à Accra et séquestré pendant 24 heures par un groupe criminel nigérian présumé. Un homme d'affaires indien avait également été kidnappé et séquestré pendant deux jours à Kumasi avant d'être relâché. Le Ghana n'a connu aucun trouble majeur de sécurité dans son histoire et a toujours été perçu comme un pays pacifique et paisible dans une région tourmentée par les guerres civiles, la criminalité rampante et les groupes jihadistes. Le pays d'Afrique de l'Ouest a d'ailleurs fait du tourisme, notamment nord-américain, l'un des piliers de son développement économique.
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