La Cour pénale internationale (CPI) statuera mardi sur l'appel du gouvernement kenyan contre sa décision de juger recevable l'enquête de ses services sur six Kenyans, commanditaires présumés des violences post-électorales de 2007-2008, selon un communiqué.
"la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) rendra mardi, en séance publique, ses arrêts sur les appels interjetés par le gouvernement du Kenya contre les décisions de la Chambre préliminaire" qui avait rejeté les requêtes du Kenya contestant la recevabilité des affaires", indique le communiqué de la CPI daté de jeudi.
Le Kenya avait contesté la procédure engagée par le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo contre six Kenyans, dont le vice-Premier Ministre Uhuru Kenyatta et l'ex-ministre William Ruto, tous deux candidats potentiels à la présidentielle de 2012, affirmant être en mesure d'engager lui-même des poursuites.
Ils sont poursuivis par la CPI pour crimes contre l'humanité à la suite des violences post-électorales qui avaient fait plus de 1.100 morts et 300.000 déplacés.
Ils sont notamment soupçonnés de meurtres, de transfert forcé de populations et de persécutions dans les mois qui avaient suivi la réélection contestée, en décembre 2007, de M. Kibaki face à M. Odinga.
Trois d'entre eux, le vice-Premier ministre Uhuru Muigai Kenyatta, le chef des services publics Francis Muthaura et l'ancien chef de la police Mohammed Hussein Ali, doivent comparaître jeudi prochain devant la Cour pour les audiences de confirmation des charges.
Les trois autres, William Ruto, relevé mercredi de ses fonctions de ministre de l'enseignement supérieur, Henry Kosgey, ministre de l'Education et Joshua arap Sang, présentateur à la radio, seront entendus plus tard en septembre.
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