Le Soudan a renforcé ses troupes dans la région du Kordofan, dans le sud du pays, alors que les négociations de paix doivent reprendre jeudi à Addis Abeba, en Ethiopie, pour tenter de mettre fin au conflit qui oppose Khartoum aux rebelles du SPLM-N.
Les pourparlers, sous l'égide de l'Union africaine (UA), visent à mettre fin à trois ans de conflit entre Khartoum et le branche nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N, ex-rébellion sudiste), dans les régions du Kordofan-Sud et du Nil-Bleu ayant affecté plus d'un million de civils, selon l'ONU.
L'armée soudanaise a indiqué dans un communiqué avoir tenu une cérémonie jeudi à l'occasion d'un déploiement de forces vers des "zones opérationnelles", sans les nommer.
"Les forces soudanaises sont prêtes à mettre en échec les rebelles", a déclaré le secrétaire d'Etat à la Défense, Yahya Mohammed Khair, ancien gouverneur de l'Etat du Nil-Bleu, en marge d'une cérémonie en l'honneur de réservistes soudanais.
L'armée a déjà tenu des propos similaires, conduisant à "l'impasse", avait déploré un diplomate africain la semaine dernière.
L'agence officielle Suna a cité Ibrahim Ghandour, chef des négociateurs soudanais, affirmant que les négociations --ajournées le 18 février, soit cinq jours seulement après leur ouverture-- reprendraient jeudi et seraient centrées sur un projet de cessez-le-feu proposé par l'UA.
Le porte-parole du SPLM-N Arnu Ngutulu Lodi a affirmé à l'AFP que sa délégation était déjà arrivée en Ethiopie pour les négociations.
Le médiateur de l'UA, Thabo Mbeki, a déclaré mardi espérer de ce nouveau round de négociations qu'il amène le SPLM-N a "rejoindre le processus de dialogue national" au Soudan.
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