Le leader des applications de messagerie a informé ses utilisateurs en début d'année qu'ils devaient consentir à une nouvelle politique d'utilisation de leurs données lui permettant de partager davantage d'informations avec sa société mère Facebook à des fins de publicité et de commerce électronique.En mars, le régulateur sud-africain avait jugé que la nouvelle politique de confidentialité violait les lois du pays sur la protection des informations personnelles. Il avait dans la foulée écrit à WhatsApp pour lui demander de la réviser afin d'appliquer la même norme que dans l'Union européenne (UE), où WhatsApp a annoncé que les nouvelles conditions ne seront utilisées que pour développer les fonctionnalités offertes aux comptes professionnels WhatsApp Business.Dans un communiqué publié jeudi, le régulateur sud-africain a annoncé que faute d'accord trouvé avec WhatsApp, il donnait "des instructions à des avocats pour qu'ils préparent un avis sur la marche à suivre en termes de litige".WhatsApp devait appliquer sa nouvelle politique de partage des données, retardée de plusieurs mois face au tollé soulevé auprès des utilisateurs, le 15 mai. Il a cependant récemment déclaré qu'il ne couperait pas immédiatement les utilisateurs qui n'acceptent pas les nouvelles conditions, et qu'il enverrait des rappels à ceux qui n'ont pas choisi de le faire.sn/tgb/oaa/fjb
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