Dans un jugement rendu mercredi et vu par l'AFP jeudi, sept juges de la Cour suprême d'appel ont rejeté un recours des fabricants de plastique pour empêcher cette interdiction.Une dizaine d'entreprises avaient obtenu une injonction contre la mise en oeuvre de l'interdiction, en faisant valoir qu'elle portait atteinte à leurs droits commerciaux.Mais la cour a décidé que les plastiques d'une épaisseur inférieure à 60 microns représentaient une menace pour l'environnement en raison du temps qu'ils mettent à se décomposer.L'utilisation de tels plastiques est désormais sanctionnée par des amendes, la fermeture des usines qui les fabriquent et la saisie des produits interdits, précise la Cour.Un responsable de l'environnement au ministère des Ressources naturelles, Tawonga Mbale, a salué la décision de la Cour. "Les plastiques ne sont pas biodégradables, c'est donc une victoire pour l'environnement", a-t-il déclaré. Les fabricants de plastique du Malawi en produisent une quantité estimée à 75.000 tonnes par an, dont environ 80% de plastique à usage unique, selon l'organisme de défense de l'environnement Lilongwe Wildlife Trust.Les industriels du secteur affirment que 5.000 emplois pourraient disparaître à cause de l'interdiction.Mais pour les défenseurs de l'environnement, le coût de la pollution au plastique pour les municipalités, les pêcheries, l'agriculture, le tourisme et la santé humaine est beaucoup plus élevé que celui d'une interdiction.
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