Des centaines d'Africains qui se trouvaient illégalement dans le nord du Nigeria ont été expulsés après une série de violences à l'approche d'élections, a déclaré jeudi un responsable de l'immigration.
"Nous avons jusqu'à présent rapatrié près d'un millier de personnes des pays voisins, Niger, Tchad et Cameroun, qui se trouvaient au Nigeria sans documents valides", a dit Babayo Alkali, chef des services de l'immigration pour l'Etat de Borno.
Ces expulsions ont commencé mercredi et vont se poursuivre en raison de l'insécurité dans l'Etat et de l'approche des élections, a ajouté le responsable.Le Nigeria doit organiser des élections l'an prochain, dont une présidentielle.
Les autorités nigérianes ont accusé une secte islamiste, Boko Haram, d'être à l'origine d'une série de violences dans le nord et notamment dans l'Etat de Borno au cours des derniers mois.
Evoquant l'insécurité, mais sans nommer la secte en particulier, M. Alkali a ajouté qu'"on ne pouvait rien laisser au hasard".Il a ajouté que les immigrés illégaux étaient plus difficiles à surveiller et pouvaient être utilisés pour des actes criminels.
Une multiplication d'attaques et d'assassinats dans le nord du Nigeria fait craindre le retour en force de la secte Boko Haram qui s'était violemment insurgée en 2009 et a conduit au récent redéploiement de l'armée dans des zones clés.
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