Ferhat Mehenni, qui a été placé en garde à vue mardi matin après avoir été convoqué par la police, a été libéré dans la soirée sans poursuite à ce stade, selon le parquet.Basé à Paris, le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, né dans le sillage du "Printemps kabyle" de 2001, est une des bêtes noires du régime algérien qui l'accuse de visées "séparatistes" et de racisme anti-arabe. Il a été inscrit mardi sur la liste des "organisations terroristes" par le Haut conseil de sécurité algérien, de même que le mouvement islamo-conservateur Rachad, a annoncé dans la soirée la présidence dans un communiqué.Ferhat Mehenni a été entendu par la Brigade de recherches et d'investigations financières (Brif) de la police judiciaire parisienne, selon une source proche du dossier.Sept autres personnes ont également été placées en garde à vue dans cette enquête et deux d'entre elles ont été relâchées mardi soir, selon le parquet.Selon une deuxième source proche du dossier, ces gardes à vue s'inscrivent dans une procédure contre un trafic de "revente de tickets gagnants de PMU"."Ça n'a rien de politique", a précisé la première source proche, alors que plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées en début d'après-midi sur le parvis du tribunal judiciaire de Paris en soutien au responsable politique et chanteur kabyle en exil en France.Ces dernières, qui ignoraient le motif pour lequel M. Mehenni avait été placé en garde à vue, craignaient qu'il puisse être extradé vers l'Algérie, où le MAK est illégal.alh-edy-mk-cbe/meh/cbn/fio
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