Le président a invoqué dans une allocution télévisée les pouvoirs conférés par la Constitution pour passer outre au refus opposé samedi par le Parlement à une demande de prolongation de 45 jours présentée par l'exécutif.M. Barrow a affirmé avoir conscience de l'impact des restrictions imposées sur la vie des Gambiens, mais que la lutte contre la pandémie était "une question de survie". Il a cité l'avis d'experts de santé selon lesquels, en l'absence de mesures appropriées, plus de 180.000 personnes seraient contaminées et plus de 9.000 pourraient mourir.La Gambie, avec une population estimée à deux millions de personnes, a officiellement déclaré 24 cas de contamination et un décès.L'état d'urgence y remonte au 26 mars. Il avait été prolongé par le Parlement le 3 avril. Les autorités ont imposé des restrictions sur les marchés et les transports.L'économie gambienne est sévèrement affectée par la fermeture des frontières, le tourisme international constituant une des principales sources de revenus avec l'agriculture et l'argent envoyé par les Gambiens vivant à l'étranger.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.