"Nous avons célébré une date importante, le 60e anniversaire de la Swapo (parti au pouvoir). Nous n'étions que dix responsables, mais il y avait d'autres personnes", a dit M. Geingob lors d'une conférence de presse."Comme nous avons été pris en flagrant délit de faute, nous avons reconnu les faits et nous avons payé", a-t-il ajouté.La loi namibienne prévoit des amendes d'un montant de 2.000 dollars namibiens (105 euros) pour toute violation des mesures mises en place pour ralentir la propagation du Covid-19.L'anniversaire de la Swapo a été célébré le 19 avril dernier, à une période où les rassemblements de plus de dix personnes étaient proscrits dans tout le pays.Le chef de l'Etat namibien s'est déjà distingué à plusieurs reprises depuis le début de la pandémie. En mars, il avait invité à sa cérémonie d'investiture ses homologues des pays voisins, dont certains avaient eux-mêmes violé leur propre interdiction de déplacements internationaux. De retour de ce raout, le président bostwanais Mokgweetsi Masisi avait été placé par précaution deux semaines en quarantaine.M. Geingob s'est également attiré les foudres des critiques par son refus de porter un masque en public, pourtant obligatoire. "Qui est-ce que je menace ici?", a-t-il lancé agacé aux journalistes jeudi, appelant au "bon sens".La Namibie a recensé à ce jour 22 cas d'infection au Covid-19, dont aucun mortel.
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