"Ce sont des actes vraiment regrettables que tout Africain condamne", a déclaré M. Issoufou lors d'une rencontre entre décideurs économiques africains à Kinshasa, en présence de son homologue congolais Félix Tshisekedi."En adoptant la zone de libre-échange continentale, nous ne sommes pas naïfs. On sait que la mise en oeuvre sera difficile", a-t-il poursuivi. "Il s'agit d'une nécessité, que l'on s'aime ou que l'on ne s'aime pas"."Il y aura des obstacles et des retours en arrière, mais la tendance est irréversible", selon lui.La Zlec a été symboliquement lancée lors d'un sommet début juillet dans son pays à Niamey. Au total 54 des 55 pays africains se sont engagés à abolir leurs barrières douanières. Seule l'Erythrée n'a pas encore signé l'accord."Avec la Zlec, l'Afrique a créé la plus grande zone de libre-échange du monde", s'est félicité le président nigérien."La Zlec s'étendra à terme sur un marché en pleine croissance d'1,2 milliards de consommateurs", a-t-il espéré. Le PIB de tout le continent est pour l'instant de 2.500 milliards de dollars, à peu près celui de la France pour quelque 66 millions d'habitants.En ouverture du forum économique Makutano, le président congolais Félix Tshisekedi avait promis aux opérateurs économiques "une table ronde sur le climat des affaires pour vous écouter et prendre en compte vos doléances" face aux tracasseries administratives."L'entrepreneur, le créateur de la richesse, doit cesser d'être perçu comme un gibier", a ajouté le président de la RDC auquel le Fonds monétaire international (FMI) demande des mesures contre la corruption.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.