Le président Emmanuel Macron a annoncé en juin la réduction de la présence militaire française au Sahel et la fin de l'opération antijihadiste Barkhane. Il a précisé la semaine dernière que Barkhane, qui mobilise aujourd'hui plus de 5.000 militaires, s'achèverait "au premier trimestre 2022"."Je considère que les forces armées du Sahel, de façon générale, continuent de monter en gamme ou sont montées en gamme. Aujourd'hui, (elles) sont tout à fait capables de s'opposer, de porter des coups aux groupes armés terroristes", a déclaré le général Conruyt à l'issue d'une audience avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.A quelques jours de la fin de son mandat d'un an à la tête de Barkhane, il a indiqué tirer cette conclusion de "beaucoup d'opérations en commun" avec les armées des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad)."La plupart des opérations de Barkhane ont été menées dans le cadre de l'accompagnement au combat, c'est-à-dire qu'il y avait des unités de Barkhane, des unités sahéliennes qui ensemble conduisaient ces opérations", a-t-il ajouté."J'ai été le témoin d'expériences qu'il faudrait un peu plus souligner, qui montraient comment l'intégration entre force Barkhane et forces africaines était forte et a permis de produire des résultats sur des adversaires très importants", a-t-il assuré."Barkhane, ou le successeur de Barkhane, va continuer dans ce sens, à accompagner les forces armées sahéliennes dans cette perspective", souligné le général Conruyt.Le dispositif français sera recentré autour de la task force européenne Takuba, composée de troupes d'élite censées former au combat les unités des pays de la région et qui rassemble aujourd'hui 600 hommes, dont la moitié de Français.
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