La forte croissance de cas recensés date de la période des fêtes, quand le petit pays enclavé au milieu de l'Afrique du Sud, en pleine deuxième vague de la pandémie, a autorisé plus de 120.000 de ses citoyens qui y travaillent à rentrer sans être testés. "Le gouvernement a décidé de prolonger l'actuel confinement pendant sept jours à compter du 3 février", a déclaré le Premier ministre dans un discours télévisé.Moeketsi Majoro a rappelé que les mesures actuelles avaient initialement été décidées pour une période de quatorze jours, quand le pays a enregistré un bond de 47% de cas positifs parmi les personnes testées à la mi-janvier, alors que cette proportion tournait autour de 6% entre fin octobre et début décembre. Il a précisé que ces mesures avaient été efficaces, faisant sensiblement baisser le nombre de nouvelles infections, à quelque 11% actuellement.Jusqu'à la période des fêtes, le petit pays, très pauvre, n'avait officiellement recensé qu'un peu plus de 2.000 cas. Mercredi, la barre de 8.000 a été franchie, le Premier ministre précisant que le taux de contamination, à 36% des personnes testées, restait "très fort et très dangereux".Les hôpitaux publics manquent d'oxygène et de moyens. Le nombre de morts s'établit à 146 à ce jour.Le Premier ministre a affirmé que son gouvernement se démenait pour juguler le manque d'oxygène et obtenir des vaccins d'ici avril.Le confinement actuel interdit aux gens de sortir de chez eux sauf pour faire leurs courses ou se soigner. Les funérailles sont limitées à dix personnes, les rassemblements interdits, les écoles fermées, le masque obligatoire et seuls les commerces essentiels peuvent travailler.Le Premier ministre estime que "les obsèques restent de loin les rassemblements les plus contagieux", regrettant que ses concitoyens ne respectent pas la limite de fréquentation.Il avait déjà expliqué, courant janvier, qu'une des raisons de ce phénomène est que de la nourriture est servie lors de funérailles.
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