La nouvelle ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, a ouvert jeudi matin à Rome une conférence internationale sur l'aide à la stabilisation de la Libye, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La conférence est largement éclipsée par les tractations autour de la crise ukrainienne, notamment en raison de la présence des chefs de la diplomatie américaine John Kerry, russe Serguei Lavrov, français Laurent Fabius et allemand Frank-Walter Steinmeier.
Mme Mogherini a accueilli une quarantaine de délégations.Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a fait le voyage de Rome, de même que le sous-secrétaire général aux affaires politiques des Nations unies, Jeffrey Feltman, et le représentant spécial de l'ONU en Libye, Tarek Mitri.
Dans une tribune au quotidien Corriere della Sera, Mme Mogherini a expliqué que l'objectif de cette conférence était de "donner une signal fort que l'aide internationale ne peut aboutir que si les Libyens créent les conditions politiques qui permettent de l'absorber".
Or le pays d'Afrique du nord, après la chute du régime du colonel Moummar Khadafi en 2011, est confronté à une forte instabilité politique, des tendances séparatistes et à des violences incontrôlées, qui rendent impossible son essor économique.En outre, une forte immigration africaine passe par la Libye vers l'Italie et l'Europe.
L'Italie a traditionnellement un lien fort avec ce pays qui a été une de ses colonies.
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