Des affrontements, qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi entre la tribu des Toubous et une brigade dépendant de l'armée libyenne à Koufra dans le sud-est de la Libye, ont fait au moins trois morts et 17 blessés, a indiqué samedi à l'AFP une source hospitalière.
Jusqu'à présent, "nous avons trois morts et au moins 17 blessés", a déclaré à l'AFP un infirmier d'une clinique d'un quartier résidentiel Toubou, précisant que la majorité des blessés étaient dans un état critique.
Un précédent bilan donné dans la nuit par des sources locales faisait état de deux morts et quatre blessés.
L'infirmier a précisé s'attendre à une aggravation du bilan car "les affrontements se poursuivent et la clinique ne peut que fournir des soins de base".
"Il y a eu des tirs depuis 6 heures du matin", a également indiqué à l'AFP par téléphone un résident d'un quartier Toubou, ajoutant que la cause de ces affrontements restait floue.
Un représentant local du ministère de la Défense, le colonel Fradj Bouchaala, a lui indiqué à l'AFP que "les combats avaient cessé" et que les "négociations étaient en cours entre les leaders des tribus pour régler le problème une fois pour toutes".
Issa Abdelmajid Mansour, un chef des Toubous, avait indiqué vendredi que la tribu était bombardée par la brigade Bouclier de la Libye, dépendant de l'armée libyenne.
De son côté, Wissam Ben Hmid, le chef de la brigade Bouclier de la Libye, avait expliqué que les affrontements avaient éclaté après que les Zwei, une autre tribu à Koufra, eurent tué un Toubou par balles.
"Les Toubous ont réagi en tirant sur toutes les voitures qui passent à proximité de leur quartier.Nous leur avons demandé de se retirer en vain.Maintenant il y a des affrontements à l'arme moyenne", dont des canons anti-aériens, avait-il ajouté.
En février, des combats entre les Toubous et les Zwei avaient fait plus d'une centaine de morts des deux côtés en une douzaine de jours à Koufra, ville frontalière du Tchad, du Soudan et de l'Egypte.Les autorités avaient alors envoyé une brigade d'ex-rebelles depuis Benghazi pour s'interposer entre les deux rivaux.
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