Libye: les ravisseurs du préfet algérien ont pris la fuite

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ALGER (AFP) - (AFP)

Les ravisseurs algériens du préfet d'Illizi, au sud-est de l'Algérie, se sont enfuis après avoir lâché leur otage en Libye rapatrié mercredi, a annoncé le ministre de la Défense libyen Oussama Jouili, cité jeudi par le quotidien algérien El-Khabar.

Enlevé lundi, le wali (préfet) d'Illizi Mohamed Laid Khelfi a été libéré par une équipe chargée du contrôle des frontières, selon le ministre libyen.

"Une voiture qui transportait trois personnes est effectivement entrée en Libye et a été interceptée par une autre voiture d'insurgés libyens, avec à son bord deux personnes seulement".

"Les trois ravisseurs ont pu s'échapper après la libération du wali des mains de ses ravisseurs, sans qu'il y ait échange de tirs", selon M. Jouili cité par le journal.

Le wali a été blessé à l'épaule suite à sa chute de la voiture des ravisseurs au moment de l'interception du véhicule.

M. Khelfi a été remis mercredi aux autorités algériennes au point de transit frontalier de Debdeb.

Le ministre de la Défense indique lui avoir proposé "de l'emmener à Tripoli pour se faire soigner avant de le remettre aux autorités algériennes mais il a refusé et préféré de revenir immédiatement à Debdeb".

Le quotidien arabophone Echourouk a également rapporté, citant des sources libyennes, que les ravisseurs s'étaient enfuis.

Interrogé sur une demande d'extradition des ravisseurs auprès de la Libye, le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, avait déclaré mercredi que "ce n'était pas à l'ordre du jour".

Selon M. Ould Kablia, les ravisseurs étaient trois jeunes de Debdeb "armés et connus" des autorités.

Le rapt du préfet d'Illizi avait pour but de faire libérer 11 condamnés au récent procès à Alger d'un chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a-t-il dit.

Ils ont agi de manière "non préméditée", d'après lui, profitant que le wali ne soit pas escorté alors qu'il venait en ville calmer des manifestants contestant la lourde condamnation d'habitants de la ville lors du procès par contumace du chef radical d'Aqmi, Abelhamid Abou Zeid, le 2 janvier.

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