L'Egypte se "félicite de l'accord intervenu entre les parties libyennes à Hourghada (...) et apprécie les efforts qui ont conduit à l'accord sur la tenue d'un référendum sur le projet de Constitution en vue des élections libyennes prévues le 24 décembre 2021", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.De nouveaux pourparlers interlibyens se tiendront en Egypte en février en vue de fixer la "feuille de route pour le référendum et les élections", selon la même source.La Libye, divisée entre deux autorités rivales, est dotée actuellement d'une Constitution provisoire datant de 2011 et d'un projet de loi fondamentale dont certains articles sont controversés et qui n'a pas été adopté.Les pourparlers de Hourghada (est) devaient décider sur quelle base légale seront organisées les futures élections parlementaires et présidentielle. Mi-novembre, des élus libyens ont appelé à l'approbation d'une Constitution préalablement à la tenue d'élections, sans remettre en cause la date du scrutin du 24 décembre fixée sous l'impulsion de l'ONU.La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités s'y disputent le pouvoir, sur fond d'implications étrangères: le Gouvernement d'union nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par l'ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, homme fort de l'Est.Après l'échec de l'offensive lancée par le maréchal Haftar en avril 2019 pour s'emparer de Tripoli, les deux camps ont conclu un cessez-le-feu permanent en octobre et retrouvé le chemin du dialogue, encouragé par l'ONU. Un mois plus tard, des pourparlers interlibyens à Tunis ont débouché sur un accord pour l'organisation d'élections nationales le 24 décembre 2021, mais pas sur la désignation de l'exécutif pour assurer la transition jusqu'au scrutin et sortir la Libye d'une grave crise politique qui perdure. Mardi, les participants au dialogue politique interlibyen ont finalement approuvé un mécanisme de sélection des futurs dirigeants de la transition d'ici aux élections. A Rabat mercredi, une source diplomatique marocaine a déclaré à l'AFP que des pourparlers interlibyens doivent reprendre vendredi à Bouznika (Maroc) entre des représentants du Parlement basé à Tobrouk (est) et du Haut conseil d'Etat -l'équivalent d'un sénat- basé à Tripoli.Selon le gouvernement à Tripoli, les négociations seront consacrées aux postes de souveraineté de l'Etat libyen -tels que ceux de la commission électorale, de la Banque centrale ou de la commission anti-corruption- déjà discutés ces derniers mois au Maroc.
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