"Nous suivons ce que les tribunaux décident", a expliqué la présidente du parlement, Catherine Gotani-Hara, au cours d'une conférence de presse à Lilongwe. "Je peux vous assurer que nous travaillons d'arrache-pied pour nous assurer que tout est fait dans les délais ordonnés par la cour", a-t-elle ajouté.Lundi, la Cour constitutionnelle a annulé l'élection présidentielle du 21 mai, remportée "indûment" par le chef de l'Etat sortant Peter Mutharika à la suite d'"irrégularités systématiques et graves".Le tribunal a "ordonné l'organisation d'une nouvelle élection" présidentielle qui "devra se tenir dans les 150 jours".Elle a aussi exigé que le président soit élu à la majorité absolue, et non plus à la majorité relative. La constitution du Malawi stipule que le candidat élu à la présidence du pays est celui qui a obtenu "la majorité" des voix lors du scrutin, sans préciser si une majorité relative ou absolue est requise.La Cour constitutionnelle a donné 21 jours au parlement pour entériner désormais le principe de la majorité absolue.Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, a été réélu en mai 2019 avec 38,57% des suffrages, selon les résultats de la Commission électorale.Mercredi, il a confirmé qu'il allait faire appel de l'arrêt de la Cour constitutionnelle.Il a exprimé "de graves réserves" sur le jugement, qui "marque la fin de la démocratie du Malawi". Il a cependant annoncé qu'il participerait à la nouvelle élection présidentielle.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.