Une association de femmes des pays membres de l'Union du fleuve Mano (Sierra Leone, Liberia, Guinée et Côte d'Ivoire), a appelé jeudi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à libérer une otage française malade, enlevée mi-septembre au Niger avec six autres personnes.
"Nous sommes tous des musulmans.Nous demandons pour des raisons humanitaires aux ravisseurs de la femme otage française qui est malade de la libérer", a déclaré au cours d'une cérémonie Fanta Bally, présidente locale des femmes de l'Union du fleuve Mano.
"Nous implorons les ravisseurs.Cette femme est malade.Il faut la libérer en priorité", a indiqué Mme Bally au nom de la section malienne de l'Union du fleuve Mano.
"Avant la fin de cette semaine, nous allons installer une antenne de notre association à Kidal (nord du Mali), et si c'est nécessaire, aller à la rencontre des ravisseurs des otages pour demander la libération de la femme pour des raisons humanitaires", a de son côté déclaré Mme Diko Aminata, présidente nationale des femmes de l'Union.
"Nous lançons un appel aux femmes de l'Algérie, de la Mauritanie, du Maroc, du Niger, de tous les pays du Sahel pour qu'ensemble nous oeuvrions pour la paix dans le Sahel", a-t-elle poursuivi.
La Française Françoise Larribe est l'épouse d'un des quatre Français enlevés par Aqmi dans la nuit du 15 au 16 septembre sur le site d'une mine d'uranium du groupe français Areva à Arlit (nord du Niger), en même temps qu'un Malgache et un Togolais.Tous ont ensuite été transférés dans le nord-est du Mali.
Peu de temps avant son enlèvement, elle avait subi une chimiothérapie, selon un de ses proches.
Selon des intermédiaires qui ont rencontré ses ravisseurs, elle a un besoin urgent de soigner un cancer.
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