"Les systèmes de télécommunications sont brouillés. Nous n'avons pas l'équipement pour le faire, donc devinez qui l'a fait", a-t-il déclaré sous couvert de l'anonymat.De nombreux internautes zimbabwéens se plaignaient mardi de ne plus avoir d'accès normal aux réseaux sociaux.L'autorité locale de régulation de l'internet a toutefois démenti tout blocage. "Je n'ai pas été informé d'un quelconque problème", a assuré son directeur général, Gift Machengele."S'il y a un problème, je ne pense pas qu'il vienne de nous", a ajouté M. Machengele.La police est intervenue lundi à Harare et à Bulawayo (sud), la deuxième ville zimbabwéenne, pour disperser des centaines de personnes qui avaient érigé des barricades et pillé des commerces, au premier jour d'une grève générale décrétée par le principal syndicat du pays.Les forces de l'ordre ont ouvert le feu à balle réelle lundi contre les protestataires, selon des ONG, et ces opérations ont "provoqué des pertes en vie humaine", a indiqué le ministre de la Sécurité Owen Ncube.Depuis près de vingt ans, le Zimbabwe traverse une grave crise économique et financière, étranglé par un manque criant de liquidités et une inflation galopante.Sa situation s'est encore aggravée ces derniers mois, provoquant des pénuries de nombreux produits de base, dont le pétrole.
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