Sur place, il s'agira aussi pour Mme Bangura de faire le suivi de la mise en �?uvre des deux Communiqués conjoints signés en décembre 2012 entre les Nations Unies et la RCA, via lesquels le Gouvernement avait pris un certain nombre d'engagements dont « l'adoption d'une législation spécifique sur la protection des femmes contre la violence (loi no.06.032); la révision du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale pour reconnaitre la violence sexuelle, dont le viol, comme un crime; et l'incorporation des provisions du protocole sur la prévention et la suppression de la violence Sexuelle contre les Femmes et les Enfants de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) dans la législation nationale ; ainsi que la préparation du projet de plan d'action national pour la mise en �?uvre de la résolution du Conseil de Sécurité 1325 (2000) ».
« Ma visite a aussi pour objectif de lancer un message fort et clair en direction des auteurs de tels crimes : où qu'ils se trouvent, ils seront poursuivis et punis », a indiqué Mme Zainab Hawa Bangura, soulignant que « la protection des populations, particulièrement des femmes et des enfants, figurent au nombre des priorités des Nations Unies ».
La Représentante spéciale du Secrétaire général, dont c'est la deuxième visite dans le pays, vient également apporter son soutien aux efforts des partenaires nationaux et internationaux pour juguler la crise. Outre les hautes autorités de la Transition, elle rencontrera les leaders politiques et religieux, la société civile, dont les associations de femmes et de jeunes, ainsi que les représentations diplomatiques et internationales et les Forces internationales, MISCA et Sangaris. A l'agenda de Mme Zainab Hawa Bangura figure aussi une visite à Bossangoa, (Est).
La Représentante spéciale du Secrétaire général a pour mandat d'assurer une direction cohérente et stratégique pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits ; s'engager dans des efforts de plaidoyer auprès des gouvernements, y compris les représentants militaires et judiciaires, toutes les parties à un conflit armé et de la société civile ; renforcer les mécanismes existants de coordination des Nations Unies, et de promouvoir la coopération et la coordination des efforts de tous les acteurs concernés, principalement grâce au réseau Action des Nations Unies contre les violences sexuelles dans les conflits (UN Action).
Créé en 2009 conformément à la Résolution 1888 du Conseil de sécurité, le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles en conflit �?uvre au renforcement de la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits, en attribuant le leadership à haut niveau, renforcer des compétences en ce qui concerne la réponse judiciaire, mieux coordonner la prestation de services aux victimes et la création de mécanismes de rapports.
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