La Chine a offert la semaine passée 400.000 doses de vaccin Sinopharm et des consommables (tests antigéniques, masques, vêtements, gants...) afin de lutter contre la propagation du coronavirus au Niger, un des Etats les plus pauvres au monde."J'appelle tous les citoyens (...) à tout faire pour se faire vacciner, c'est extrêmement important pour la santé des populations", a déclaré le Premier ministre Brigi Rafini, en recevant sa première dose de vaccin. Les personnes vaccinées recevront une seconde dose "quatre semaines plus tard", a précisé le ministre nigérien de la Santé, Ahmed Boto. Ahmed Boto a assuré que "les effets secondaires" du vaccin "sont largement mineurs", et qu'un numéro vert est toutefois ouvert pour signaler des "manifestations adverses post-vaccination".Les "cibles prioritaires" de cette première phase de vaccination sont les agents de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans, les Forces de défense et de sécurité (FDS, armée, police gendarmerie), les réfugiés et les migrants", a-t-il cité.Une vingtaine de site sont retenus pour abriter les séances de vaccination. Bien que le Niger soit relativement peu touché par l'épidémie de coronavirus, avec 4.998 cas dont 185 décès selon un bilan officiel dimanche, les autorités avaient pris dès l'apparition des premiers cas en mars 2020 des mesures drastiques pour stopper sa propagation : fermeture des frontières, état d'urgence, couvre-feu, fermeture des lieux de culte et des écoles, isolement de Niamey du reste du pays.Certaines des mesures ont été progressivement levées mais les frontières terrestres restent toujours fermées.
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