Le calme était revenu jeudi dans deux des trois villes du nord-est du Mali attaquées par des rebelles touareg, Tessalit et Aguelhoc, mais la confusion prévalait à Ménaka, a appris l'AFP de sources concordantes.
"Le calme est revenu à Aguelhoc.Il n'y a plus de tirs", a affirmé un habitant de la ville et "la situation est revenue à la normale à Tessalit", a de son côté indiqué un habitant de cette localité, tous deux joints par téléphone depuis Bamako.
La situation était par contre incertaine à Ménaka, autre ville du nord-est, selon différentes sources.
Les communications téléphoniques qui y avaient été coupées mardi, puis en partie rétablies, ont de nouveau été interrompues jeudi par les rebelles, selon une source proche du commandement régional de l'armée malienne installé à Gao, non loin de Ménaka.
Des soldats maliens ont été envoyés jeudi en renfort dans la ville, selon la même source, mais, sur le plan militaire, la situation restait confuse, ont indiqué des témoins.
"Certains disent que ça tire depuis trente minutes, d'autres disent que c'est faux", a déclaré un fonctionnaire en service au gouvernorat de Gao.
"J'ai appris que de loin, les rebelles envoient des obus vers un camp militaire.D'autres disent que c'est l'armée qui tire", selon un homme d'affaires joint à Gao.
Des rebelles touareg maliens ont attaqué mercredi Aguelhoc et Tessalit, près de la frontière algérienne, après un assaut la veille sur Ménaka, près de la frontière algérienne.Ils ont affirmé vouloir s'en prendre à d'autres villes.
Il s'agit des premières actions de ce type depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009.
Les rebelles sont présentés par le gouvernement malien comme des combattants rentrés récemment de Libye où ils soutenaient le colonel Mouammar Kadhafi, le dirigeant renversé l'an dernier, et des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Le MNLA, accusé par Bamako, est un mouvement politico-militaire sans leader connu, né fin 2011 de la fusion de groupes rebelles, dont le Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) d'Ibrahim Ag Bahanga, mort officiellement l'an dernier dans un accident de la route.
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