Ces cinq pays, qui ont participé à une première réunion du Conseil visant à approuver un programme de travail bâti par la Tunisie - président en exercice en janvier -, vont y siéger pendant deux ans comme membres non-permanents.Le Conseil de sécurité compte au total 15 membres, dont cinq permanents dotés d'un droit de veto (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et dix non-permanents, renouvelés par moitié tous les ans.Les nouveaux membres succèdent à l'Allemagne, la Belgique, la République Dominicaine, l'Indonésie et l'Afrique du Sud. En 2021, l'influence au Conseil de sécurité de l'Union européenne sera amoindrie, avec deux membres en moins (la Norvège ne faisant pas partie de l'UE et le Royaume-Uni ayant concrétisé son Brexit).Tant du côté britannique que du côté des membres de l'UE présents au Conseil, les diplomates assurent que la donne ne devrait pas changer sur les grands dossiers internationaux, en faisant valoir que Londres continue à partager "les mêmes valeurs" que ses partenaires européens.Dans la pratique, le Royaume-Uni a dû augmenter ses effectifs auprès de l'ONU pour participer aux réunions où l'UE pouvait jusqu'alors le représenter et des efforts de concertation et coordination devront être accentués de part et d'autre lorsqu'il faudra afficher un front uni.Aggravées par l'unilatéralisme de Donald Trump, les divisions au Conseil de sécurité ont redoublé ces dernières années. Alors que l'utilisation du veto était restée sous la barre de la dizaine lors des décennies 1990 et 2000, il a été utilisé 31 fois entre 2010 et 2019 et 5 fois pour la seule année 2020, selon le média spécialisé SC procedure.Le Conseil de sécurité gère une multitude de conflits et crises, via notamment une quinzaine d'opérations de paix dans le monde mobilisant quelque 100.000 Casques bleus.
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