Plus de 2.360 personnes, dont 500 pour le seul mois de juin, ont été tuées depuis le début de l'année dans le Sud-Soudan, qui deviendra samedi la plus jeune nation au monde, a affirmé l'ONU jeudi.
Selon des chiffres des Nations unies basés sur des données des autorités locales et des évaluations de l'ONU, 2.368 personnes ont été tuées dans des violences depuis janvier, reflétant les défis majeurs auxquels fait face la future nation.
La hausse notable de ce bilan comparé à celui publié par les Nations unies la semaine dernière -- 532 morts de plus -- est due notamment à des combats lors de vols de bétails dans l'Etat de Jonglei dans le Sud-Soudan.
"Les 500 morts sont dus aux heurts armés entre les Lou Nuer et les Murle dans l'Etat de Jonglei", a affirmé à l'AFP Lise Grande, une coordinatrice humanitaire de l'ONU dans le Sud-Soudan, en référence aux deux groupes ethniques de la région.
"Il ne s'agit pas d'une seul mais d'une série d'incidents qui ont commencé les deux premières semaines de juin", a-t-elle ajouté.
Le Sud-Soudan se prépare à être indépendant samedi mais a du mal à contenir la recrudescence de violences à ses frontières dans des zones encore disputées avec le Nord.
Les combats font rage depuis un mois dans l'Etat du Kordofan-Sud, situé au Nord mais dont une partie des habitants ont combattu aux côtés des Sudistes pendant la guerre civile (1983-2005).
Le président soudanais Omar el-Béchir a déclaré jeudi qu'il souhaitait que le Sud-Soudan soit un Etat stable et sûr et qu'il comptait se rendre samedi à la cérémonie d'indépendance du nouveau pays.
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