Ancien ministre de l'Intérieur et bras droit du président sortant Mahamadou Issoufou, M. Bazoum, qui espérait une victoire dès le premier tour, devra donc chercher des alliances avant le 2e tour le 20 février dans ce pays pauvre du Sahel marqué par des coups d'Etat et en proie à des attaques jihadistes récurrentes.Le taux de participation du scrutin est de 69,67%, avec 5,2 millions de votants sur 7,4 millions d'électeurs inscrits (pour une population de 23 millions d'habitants), selon ces résultats qui doivent être validés par la Cour constitutionnelle.Les anciens Premiers ministres Seini Oumarou, 3e, et Albadé Abouba, 4e, obtiennent respectivement 8,95% et 7,07% des suffrages, devant l'ancien ministre des Affaires étrangères Ibrahim Yacouba, 5e avec 5,38% des voix. L'autre ancien président en lice, Salou Djibo, est arrivé 6e avec 2,99% de suffrages.C'est la première fois dans l'histoire du Niger qu'un président élu succédera à autre président élu.Un des principaux défis du prochain président sera de juguler les attaques jihadistes qui ont fait des centaines de morts depuis 2010, et fait fuir de leurs foyers environ 500.000 personnes, selon l'ONU.Aux élections législatives, qui étaient couplées au scrutin présidentiel, le parti de MM. Bazoum et Issoufou, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), est tout près de la majorité absolue avec 80 sièges sur 161, alors que 5 sièges de la diaspora restent à attribuer (166 députés au total).
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