Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé mercredi la publication "sans délai" des résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, après l'expiration des délais fixés.
"Le secrétaire général souligne la nécessité pour la commission électorale indépendante d'achever son travail et d'annoncer les résultats provisoires sans plus de délai", a souligné un porte-parole du chef de l'ONU.
"Le secrétaire général demande à toutes les parties ivoiriennes et aux institutions de faire preuve de responsabilité et de s'abstenir de toute initiative jusqu'à l'annonce des résultats provisoires", a-t-il ajouté.
Tout en admettant que la commission électorale devrait disposer d'un délai supplémentaire "si nécessaire", il a insisté sur le fait que la publication des résultats "était un élément crucial en ce qui concerne l'intégrité et la validité du processus électoral".
La commission électorale ivoirienne (CEI) n'a pas annoncé les résultats provisoires du second tour de la présidentielle du 28 novembre dans les délais légalement fixés à mercredi 00H00 GMT. Environ 40 minutes avant l'expiration du délai, le président de la CEI avait affirmé à la télévision que la commission "continuait de travailler" pour annoncer les résultats.
"Le secrétaire général regrette que la commission électorale indépendante n'ait pas encore annoncé les résultats provisoires" de l'élection, a ajouté le porte-parole du chef de l'ONU.
Plus tôt dans la journée, Ban Ki-moon avait déjà exhorté la commission électorale à annoncer les résultats sans délai. Le chef de l'ONU avait appelé "toutes les parties à permettre à la commission électorale indépendante d'achever ses travaux sans entraves, afin d'assurer l'intégrité des résultats de l'élection".
Le secrétaire général soulignait "que toute perturbation du processus électoral ne serait pas dans l'intérêt du peuple de Côte d'Ivoire ou de la stabilité future du pays".
Les appels se sont multipliés mercredi dans le monde pour que la CEI proclame enfin le nom du vainqueur du second tour entre le sortant Laurent Gbagbo et l'opposant Alassane Ouattara .
Le camp Gbagbo compte sur l'annulation par le Conseil constitutionnel de votes "frauduleux" dans le nord, tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002.
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