La police a tiré des gaz lacrymogènes et procédé à des tirs de sommation pour disperser des attroupements dans trois des cinq communes de Kisangani, selon des témoins.Des pneus et des étals ont été brûlés dans les rues qui étaient par ailleurs couverts de pierres, a constaté un correspondant de l'AFP."On nous a volé la victoire", criait un homme d'une vingtaine d'année, en montrant une effigie de M. Fayulu.Les agents de la police "ont trouvé des jeunes en train de mettre du feu sur la maison du chef d'antenne provinciale de la Céni (commission électorale). Mais nous sommes arrivés à temps pour les disperser", a déclaré à l'AFP le colonel Guy Diabongo, commandant de la ville de Kisangani.La commission électorale (Céni) a proclamé jeudi, l'opposant Félix Tshisekedi, vainqueur de la présidentielle du 30 décembre, d'après les résultats provisoires. Mais cette victoire a aussitôt été contestée par M. Fayulu qui dénonce un "putsch électoral" dans une interview à la radio française RFI. La France a aussi mise en doute ces résultats, estimant qu'ils n'étaient "pas conformes" et que l'opposant Martin Fayulu en était "a priori" le vainqueur.Avec deux ans de retard, le président Kabila avait accepté de se retirer, contraint par la Constitution qui lui interdisait un troisième mandat d'affilée. Il est au pouvoir depuis l'assassinat de son père et prédécesseur le 16 janvier 2001.
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