Le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, a indiqué que 14 autres personnes, dont trois Turcs, avaient été blessées et étaient soignées dans un hôpital géré par la Turquie à Mogadiscio.L'attentat-suicide a visé des employés d'une entreprise turque en train de construire une route située entre Mogadiscio et Afgoye, une ville à environ 25 km à l'ouest de la capitale, ont indiqué les autorités somaliennes et turques."Le nombre de nos ressortissants ayant perdu la vie dans l'attaque en Somalie est de deux", a déclaré M. Koca.Les deux autres personnes tuées dans l'attaque appartenaient à la police spéciale, a déclaré un officier de police à Afgoye, Mohamed Ibrahim. Il a indiqué que les forces de sécurité avaient ouvert le feu au moment où le kamikaze tentait d'entrer de force sur le site en construction où des travaux étaient en cours."Malheureusement, il était déjà trop près de l'endroit où les gens étaient rassemblés et il s'est fait sauter", a-t-il ajouté.Les islamistes radicaux Shebab, liés à Al-Qaïda, ont revendiqué l'attentat.La Turquie est l'un des partenaires les plus proches de la Somalie et figure parmi les pays entraînant des soldats pour prendre le relais de la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom), dont les troupes doivent quitter le pays l'an prochain après 14 ans de mission.En juin, deux personnes avaient été tuées dans un attentat-suicide qui avait visé un camp d'entraînement militaire turc à Mogadiscio.Selon le site du ministère turc des Affaires étrangères, la plus grande ambassade du pays à l'étranger se situe à Mogadiscio et les investissements de la Turquie en Somalie se montent à 100 millions de dollars (88 millions d'euros).Ce sont des entreprises turques qui gèrent l'aéroport international de Mogadiscio et le port. Ankara offre aussi souvent son aide humanitaire et en matière d'éducation; la Turquie a par ailleurs envoyé l'an dernier des équipements médicaux pour aider le pays à lutter contre l'épidémie de coronavirus.La Somalie a plongé dans le chaos depuis la chute du régime militaire du président Siad Barré en 1991, suivie d'une guerre de chefs de clans et de la montée en puissance des Shebab.Ces derniers ont contrôlé la capitale somalienne avant d'en être évincés en 2011 par les troupes de l'Union africaine (UA) qui soutiennent le fragile gouvernement somalien. Ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent leurs opérations.burs-np/blb/ial/
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