Un collectif contestait devant la Cour suprême la décision des autorités de proscrire le retour de ces corps jusqu'à nouvel ordre par crainte de contamination. Cette décision a causé des situations de profonde détresse chez les proches, soucieux d'enterrer leur parent au Sénégal pour des raisons religieuses ou simplement pour pouvoir se recueillir régulièrement sur leur tombe, disent leurs avocats. Certains corps attendent depuis des semaines dans des institutions funéraires, disent-ils. Les avocats ont introduit une procédure urgente devant la Cour suprême en invoquant une atteinte grave aux libertés religieuses ou de conscience et un acte de discrimination entre les Sénégalais mourant dans leur pays et ceux succombant à l'étranger. Ils disent aussi que le risque sanitaire est "inexistant".
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