Treize ont été transférés à la prison centrale et 23 autres au parquet, a précisé un porte-parole de la Lucha.Ils sont poursuivis pour "imputations dommageables" (diffamation) envers la filiale congolaise d'Airtel, un opérateur téléphonique indien, selon ce porte-parole, Steward Muhindo.Ils ont été arrêtés mercredi et jeudi après un sit-in commencé en début de semaine à Goma devant Airtel, l'un des trois grands opérateurs en RDC.La Lucha s'était déjà mobilisée en mai pour demander de meilleures services à des coûts plus abordables, dans un pays où le revenu moyen ne dépasse pas deux dollars par jour.Lucha demande aussi à l'opérateur de géolocaliser les ravisseurs d'enfants, dans cette ville dont les habitants dénoncent régulièrement l'insécurité.Lucha a reçu le soutien de 36 organisations congolaises de défense des droits de l'homme."Il est déplorable de constater que les jeunes qui rappellent Airtel à ses obligations, soient à chaque fois agressés physiquement, arrêtés et torturés, avec le silence coupable des dirigeants", ont-ils écrit.Le nouveau président Félix Tshisekedi estime avoir amélioré la situation des droits de l'homme depuis son investiture le 24 janvier (libérations d'activistes, fermeture des lieux de détention clandestins, retour d'opposants, timide ouverture de la chaîne d'Etat RTNC au pluralisme).Il a reçu la semaine dernière une responsable de l'ONG Human Rights Watch, Ida Sawyer. L'entretien a porté sur "les progrès réalisés et le travail à faire pour améliorer le respect des droits humains et la lutte contre l'impunité", d'après l'activiste sur Twitter.C'était son premier retour en RDC depuis qu'elle avait été invitée à partir en 2016 par le régime de l'ancien président, Joseph Kabila.
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