Laurent-Désiré Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau officiel par l'un de ses gardes du corps, tué immédiatement après avoir tiré sur le président.L'aide de camp du défunt président, le colonel Eddy Kapend et l'ancien chef de l'Agence nationale des renseignements (ANR) Georges Leta ont été parmi les principaux condamnés. Ils ont toujours nié avoir participé à un complot."Il se trouve que Eddy Kapend et certains de ses co-accusés bénéficient de la grâce présidentielle du 31 décembre 2020 qui est une mesure d'une portée générale avec un caractère impersonnel" a déclaré à l'AFP Giscard Kusema, directeur adjoint de la presse présidentielle."Le processus a commencé d'abord le 30 juin 2020. Le président de la République a décidé de commuer la condamnation à mort à la prison à vie", a expliqué à l'AFP M. Kusema."Le 31 décembre 2020, le chef de l'État a commué la prison à vie à 20 ans de prison. Or, l'ordonnance présidentielle précise que les personnes condamnées à 20 ans de prison et ayant purgé leurs peines au 31 décembre 2020 doivent être libérées", a-t-il ajouté."Eddy Kapend et certains de son groupe sont donc concernés", a précisé M. Kusema.Cette mesure intervient après que le président Tshisekedi a mis fin le 6 décembre à la coalition qu'il formait avec son prédécesseur Joseph Kabila, toujours majoritaire au Parlement.Vendredi, le chef de l'État a confié au sénateur Modeste Bahati, ancien allié de Joseph Kabila, la mission d'identifier une nouvelle coalition majoritaire à l'Assemblée.Le 10 décembre, les députés avaient voté pour la destitution du bureau de l'Assemblée nationale composé en majorité des pro-Kabila.
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