"En améliorant cette action de la Monusco, je compte sur le Conseil de sécurité pour que l'on puisse renouveler le mandat avec les ajustements nécessaires", a-t-il déclaré à l'issue d'une visite d'un centre de traitement d'Ebola à Mangina, près de Beni dans l'est du pays."C'est naturellement une décision du Conseil de sécurité, mais c'est mon avis que la Monusco a un rôle très important à jouer en RDC", a-t-il poursuivi devant la presse, à l'issue de cette visite consacrée à la lutte anti-Ebola et la guerre contre les groupes armés.L'actuel mandat de la Monusco court jusqu'au 31 décembre. L'ONU, présente depuis 20 ans en RDC, y entretient l'une de ses missions les plus importantes (une force de 16.000 hommes pour plus d'un milliard de dollars de budget).Une "révision stratégique" est en cours "pour améliorer" le fonctionnement de la Monusco afin de "la rendre encore plus utile au peuple congolais dans tous les domaines, sécurité mais aussi dans le domaine politique".Dans la région de Beni, les autorités, l'armée congolaise et les habitants souhaitent que la force onusienne s'implique davantage contre la milice d'origine ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF) accusée du massacres de centaines de civils depuis 2014."Notre solidarité doit s'exprimer par une coopération accrue entre la Monusco et les forces armées de la RDC capable de contenir et si possible de battre la menace d'actes terroristes des ADF", a reconnu M. Guterres.Il faut aussi "tout faire pour la démobilisation des groupes armés locaux" congolais, a-t-il poursuivi.
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