"Pendant sept mois, soit depuis octobre 2020 jusqu'à avril 2021, le volcan Nyiragongo n'a pas été surveillé, l'Observatoire volcanologique de Goma (OVG) n'ayant plus d'appui du gouvernement central ni des bailleurs extérieurs", a indiqué la radio, citant le directeur scientifique de cet organisme."Le volcan est entré en éruption samedi vers 18H30 locales sur le flanc. Une coulée a coupé la route pour se diriger vers le Rwanda. Une autre coulée s'est dirigée vers le sud-ouest, vers Goma", a résumé Kasereka Mahinda, interrogé sur Okapi."Il y a beaucoup de dégâts matériels (...), il y a de nombreux tremblements de terre. Le volcan est encore actif, cela appelle notre vigilance. (...) les populations peuvent retourner" chez eux, sauf dans les quartiers proches de la coulée, a-t-il déclaré.Interrogé sur la soudaineté de l'éruption, M. Kasereka a alors expliqué: "un projet de financement de la Banque Mondiale s'est arrêté en juin (...) à partir d'octobre, nous n'avons plus eu d'internet jusqu'en avril"."Pendant tout ce temps, nous n'avions pas de données en temps réel, il n'y avait pas de frais de fonctionnement", a-t-il regretté, le budget de Kinshasa "ne nous arrivait pas".Le rétablissement d'internet en mai, grâce à un partenaire américain, a "permis de collecter de nouveau des données" et "d'enregistrer de nouveau des signaux d'alerte". "Nous avons compris qu'il fallait suivre la situation avec attention", avant d'être "malheureusement" surpris par l'éruption de samedi soir.
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