Retour sur l'affaire Barthélemy Dias

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Le jeudi 22 décembre dernier, Ndiaga Diouf, le nervi, a été tué par Barthélemy Dias. En effet, il a succombé aux balles tirées par le maire socialiste lors de l'attaque qui a eu lieu à la Mairie de SICAP-MERMOZ. A l'approche de l'élection présidentielle de 2012 à Dakar, cette affaire déchaîne les passions et entraîne de vives réactions. Jean Paul Dias, leader du BCG et père de Barthélemy Dias affirme que « Ndiaga Diouf a été achevé par les autres nervis pendant la fusillade ». D'après la conférence de presse de ce lundi, le leader du BCG, déclare également que Ndiaga Diouf a été tuée par des coups de feu tirés dans le seul but d'atteindre son fils. Barthélemy Dias, quant à lui, plaide la légitime défense. Il a expliqué à qui voulait l'entendre qu'il était venu défendre sa mairie qui est un édifice public donc le patrimoine d'un démembrement de l'Etat et non pas une propriété privée. La question qui se pose aujourd'hui est la suivante : « Peut-on parler de légitime défense lorsqu'on fait usage de son arme plus d'une dizaine de fois, contre des agresseurs en fuite, en plein jour et devant des caméras ? ». A ceci, Lamine Thiam, oncle du défunt, répond qu'il n'est en aucun cas question de légitime défense. Il nous apprend que Ndiaga Diouf n'était pas un nervi mais qu'il avait été engagé pour assurer la sécurité de quelqu'un. De plus il aurait reçu une balle dans le dos, ce qui prouverait qu'il tentait de fuir et non pas de commettre un meurtre. Quoi qu'il en soit et malgré les arguments de différents partis, certains n'hésitent pas à parler de piège et de conspiration contre le maire socialiste qui sera déféré mercredi prochain au parquet pour homicide involontaire. Ndiaga Diouf aurait t-il été utilisé comme « chair à canon » pour faire tomber Barthelemy Dias ? D'après les journalistes présents à Dakar, ces actes de rébellion prémédités ne pouvaient que déchaîner les foudres du maire qu'on qualifie de « rebelle et empêcheur de gouvernement de tourner en rond ».Si Dias était l'homme à abattre, le coup de grâce ne tarderait pas à s'abattre sur lui, le ministre de l'intérieur a déclaré que rien ne lui sera pardonné. Barthélemy Dias était depuis quelques temps dans le collimateur du pouvoir. Malick Noël Seck, également opposant sénégalais, emprisonné pour outrages et menaces contre cinq sages du Conseil constitutionnel, Barthelemy Dias, aujourd'hui sur la sellette : c'est le P.S qui est amputé de deux des plus grands mobilisateurs du parti. Mariama Camara

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